Monday, January 02, 2006

Ce soir

Ce soir, c’est le petit soir
Passé à épuiser le sens
De tous les mots de la violence
Ce soir comme un écrin dans le rein
Oublié avant demain matin
Un souffle titanesque et inutile
Pour enlever la poussière du vinyl
Et nous voilà réfractaire
Et heureux d’être fier
Encore un soir free jazz de la sève
Encore un soir à mixer du rêve
Addition de saxophone et piano
Soustraction de larve sous la peau…
Rumeur d’écume et greffe d’étoiles sur les ondes
Pour celui qui sèche les lunes et les blondes
Odeur de plume brûlée
Et de sel à moitié volé
Je rampe, sur mes paupières d’or
Et je cherche le sens caché de l’effort
Passif poétique épuisé
Avec tous les déserts pratiqués
Là-bas, je me réveille en ultra moderne
Le casque sur la tête
Et le poids des cernes premières