Monday, January 02, 2006

Nuit fluide

Nuit fluide,
J’aime les étoiles toujours longues
Bullant sur carnaval street
Je détecte les taxis derrière les arbres
Planqués, les velours les plus cool
Plus loin, un marchand de frites
Un colporteur d’idées noires
Font et défont les gens devant les night clubs
Trottoir encombrés, sentiments périphériques
Break de lumière bleue
Sous le trottoir, nos racines noires
Le blue bayou pur
Afro-américain dans les refrains
Les mains jointes pour coller au ride
Et la peau des guitares
Et les lèvres coupées des guimbardes
Ça ressemble à un miroir
Au déchet que fait le rêve après la fièvre
Et la paume de mes mains
Pour faire la copie carbone de notre joie
Dans le couloir de l’hôtel
mordre avec la nuit
Comme l’épaule de cette garce
Qui n’a rien compris de nos racines
Non, c’est le désespoir
Qui sort de ma sarcabane
La soufflette du mal dans la nuque du nouveau-né
Ce soir, j’ai réglé mes aigus
Sur les vu-mètres du blues